Portraits de voyage.

J’ai toujours eu une fascination pour les visages, les regards, les traits. Peu importe les canons de beauté classiques, la beauté dépasse les cultures, les âges, les classes sociales. Sans vouloir tenir un discours faussement humaniste et simpliste. Il y a de la splendeur parfois dans les aspérités d’un visage.

Les visages peuvent être  inoubliables…

 

Deux petites filles cambodgiennes croisées sur un temple annexe d’Angkor. Leur maman tient un stand de souvenir. Elles sont rodées au tourisme. Un tristesse se dégage d’elles. J’aime penser que ce sont deux sœurs.

 

 

Un gentil monsieur grec rencontré à Pyrgos sur l’île de Santorin. D’une certaine manière je l’ai trouvé magnifique. Je voulais le lui dire mais je ne savais pas trop comment. Je lui ai demandé l’autorisation de prendre une image de lui. Son foulard cache une trachéotomie qui rend sa voix inaudible.

 

 

Au cambodge le bambou train permettait il y a quelques années aux cambodgiens les plus pauvres d’emprunter les voies ferroviaires. Plusieurs bambous sont collés les uns aux autres et quattre roues  sont fixées par un système complexe. Le bambou train glisse ainsi sur les rails. Périlleux, dangereux et rustique mais c’était une institution au Cambodge. Aujourd’hui les bambous trains sont  uniquement réservés aux voyageurs étrangers. C’est devenu une attraction touristique.

 

 

Un marchand de fruits à Naxos dans les Cyclades. Un homme paisible.

 

 

 

Quatre albanais Hors du temps à Tirana.

 

 

On pourrait penser que ces hommes  sont des pêcheurs grecs tout droit sortis du roman Zorba… Mais non ils s’occupent de conduire les anes transportant des touristes sur l’Ile de Santorin.

 

 

Deux enfants birmans aux regards tristes rencontrés dans un monastère non loin de Mandalay. Dans ce pays l’état n’officialise pas les orphelinats, bien souvent ce sont les moines qui prennent soin des orphelins.

 

Deux jeunes filles rencontrées dans un parc à Yangon. Ce sont deux jeunes lycéennes faisant partie de la bonne société birmane. Elles parlent bien anglais, font des projets d’avenir et souhaitent voyager. Malgré leur beauté évidente, ces jeunes filles font tout pour blanchir leurs teints.

 

 

 

Prés de battambang au Cambodge  trois enfants jouent aux apprentis navigateurs.

 

Je réalise maintenant que la plupart de mes photographies mettent en scéne l’enfance et la veillesse. Les deux extrêmes de la vie.

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